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Les Barbares sont dans Rome

  • Photo du rédacteur: Louis Furiet
    Louis Furiet
  • 1 mai
  • 2 min de lecture
Ganséric met à sac Rome (Karl Brioullov, Moscou)
Ganséric met à sac Rome (Karl Brioullov, Moscou)

Aristote, en examinant les causes particulières de sédition dans ses Politiques, relevait déjà à quel point l’accueil d’étrangers en trop grand nombre peut être source de troubles : « Est aussi facteur de sédition l’absence de communauté ethnique, tant que les citoyens n’en sont pas arrivés à respirer d’un même souffle. Car de même qu’une cité ne se forme pas à partir d’une masse de gens pris au hasard, de même ne se forme-t-elle pas dans n’importe quel espace de temps. C’est pourquoi parmi ceux qui ont, jusqu’à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, ou pour les agréger à la cité, la plupart ont connu des séditions ».

Une cité qui ne sait plus fermer ses portes, qui laisse un nombre illimité d’étrangers s’installer entre ses murs se condamne à la mort. Surtout si ces mêmes étrangers sont des Barbares, au sens premier du terme – c’est-à-dire des individus qui n’entendent rien à notre civilisation, dont la culture est en tout point étrangère à la nôtre. Comment peut-on espérer vivre en paix avec des millions d’individus qui n’ont pas les mêmes mœurs, les mêmes valeurs, la même façon d’envisager la famille et la relation entre les sexes, le même regard sur le travail, le même rapport à la discipline, à la loi, à l’État, la même approche de la violence et du conflit, bref, la même vision de la vie ? Comment peut-on espérer vivre en paix avec des millions d’individus dont la religion, l’islam, est une « hérésie chrétienne » (Chesterton) qui, depuis ses débuts, s’est donné pour fin l’anéantissement du christianisme, lequel est notre religion historique ? Oui, les Barbares sont dans Rome : il faut le dire, sans hargne, sans ressentiment, mais avec clarté et fermeté, le dire et le redire tant qu’il y aura encore des gens pour en douter. Et favoriser toutes les initiatives qui vont dans le bon sens, d’où qu’elles viennent. Car il y a urgence. 

Urgence à dénoncer ce qu’il faut bien appeler le Grand Remplacement, qui n’est peut-être pas un complot mais qui n’en demeure pas moins un danger mortel pour nos nations européennes. Urgence à dénoncer ce nouveau totalitarisme qu’est le « régime diversitaire » (Mathieu Bock-Côté) ou le « remplacisme global » (Renaud Camus), qui consiste à faire croire que les hommes, les peuples, les cultures sont interchangeables, qu’au fond il n’existe pas de véritables différences civilisationnelles, de telle sorte que n’importe qui pourrait vivre n’importe où et avec n’importe qui. Urgence car, dans une génération, il est probable que la majorité des individus vivant en Europe ne soient plus des Européens. Certains s’en accommoderont – les universalistes libéraux –, d’autres s’en réjouiront – les islamo-gauchistes. Pour notre part, nous voyons dans la défense de la civilisation qui nous a été léguée un devoir relevant de la plus élémentaire des fidélités.

Quant aux chrétiens, qu’ils prient pour le pape défunt, mais qu’ils prient aussi pour que le suivant contribue au réveil moral de l’Europe et, si Dieu veut, à sa rechristianisation.


 
 
 

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